Message personnel
Oui mais s'ils pouvaient la serrer juste un peu la taille quand même, ça m'aurait évité de finir les collants sur les genoux et la petite culotte pas bien loin, harponnée qu'elle fut dans la chute, alors que je courais après mon train.
Voilà, ça c'est fait.
Sinon, j'ai survécu à l'interview de la féministe. Une fois ses comptes réglés avec l'histoire, nous avons eu un échange très enrichissant (et de fait intergénérationnel) sur nos parcours personnels et l'état du féminisme aujourd'hui. Une pierre de plus à ma cogitation incessante, à la croisée de mon intimité et de l'état du monde*.
Au retour, le chauffeur de tram fort souriant a fait descendre tous les passagers suite à un accident mineur mais paralysant à quelques voitures de là. Sourire que je lui ai rendu en observant du coin de l'oeil qu'il nous débarquait juste devant une pâtisserie dont je n'avais pas encore goûté les macarons. Cette coïncidence m'a rappelé fort à propos ma nouvelle philosophie: ne pas se heurter au déroulement d'une journée et accepter les appels du coude du hasard. Je suis donc repartie à pied, sous la bruine, mais avec quatre macarons et deux muffins généreux pour un 4h tardif à partager avec mon Spéculoos convalescent.
* je trouve que j'ai l'épanouissement personnel grandiloquent, quand je lis ça...
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Entendu dans le tram:
"Mais putain, ces fils de putes, je pense qu'ils veut qu'on va en vélo"
Je trouve que lorsqu'on met tant d'énergie dans l'accroche, on a pas droit à d'aussi grosses fautes de français...