Suite à un très élogieux petit billet collé sur la première bd de la pile chez Brüsel, j'ai eu envie de tester Holmes de Cecil et Brunschwig. Mais le livre I n'était plus disponible. Je suis repartie un peu frustrée (avec mon envie de claquer plusieurs dizaines d'euros - je ne dirai pas combien au final - pour des bandes dessinées sous le bras).

Puis je suis rentrée chez Multibd non loin de là (pardon Brüsel pour cette infidélité), et sur la première bd de la pile de Holmes, j'ai lu un second petit billet élogieux. Le coeur battant la chamade, les mains fébriles, l'espoir en étendard, j'ai parcouru la pile. Et j'ai trouvé les trois livres.

A la fin des années 50, plus de la moitié des britanniques pense que Sherlock Holmes a réellement existé, d'après un sondage de la BBC. Serait-ce la fin tragiquement insatisfaisante que lui a réservé son auteur, suscitant frustration et incrédulité de la part des lecteurs, qui aurait créé ce mythe? Holmes (1854 / † 1891?) émerge de cette interrogation.
C'est l'histoire de Watson qui se voit refuser la publication du dernier épisode de son histoire, celui qui raconte la mort de Sherlock Holmes, par le journal qui suit depuis le début les aventures du détective. Il se trouve donc dans l'obligation d'élucider les circonstances réelles de la mort de son ami. Une enquête qu'il va mener avec celui que Holmes a choisi et formé comme son successeur, Wiggins. Cette recherche les conduira dans l'enfance, la famille, les amours et la folie du héros et sur les traces de Moriarty.

J'ai passé un très bon moment avec les trois premiers tomes de cette bande dessinée. J'attends la suite, sinon avec impatience, du moins avec beaucoup d'intérêt. Je me suis laissée prendre par l'intrigue même si j'ai eu du mal à me laisser complètement emporter par l'histoire. Un 'je ne sais quoi' dans le dessin, un manque de précision dans le mouvement ou d'expression dans les visages qui a nuit à la lisibilité.

Holmes

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