Les instants non formulés
Cette semaine...
Alors qu'un rayon de soleil perçait dans une journée fraiche et grise et que je repenssais à tous les élans de bienveillance dont j'ai été entourée ces derniers temps, une coccinnelle est venue se blotir dans les plis de mon écharpe. Le présentateur du journal télévisé a annoncé avec le sourire commencer son édition sur une bonne nouvelle. Il s'agissait de la réouverture d'une centrale nucléaire. Avant que les travaux de réfections aient tous été menés à bien. J'ai couru en écoutant Zazie chanter "Je suis un homme", observant dans le reflet de la vitre de la salle de sport toutes ces personnes, faisant comme moi du sur place d'un pas décidé, entrer en résonance avec les paroles de la chanson. J'avance, avance à reculons. Je tourne en rond, je tourne en rond. Lapin, que l'on soupçonne de dormir en permanence pour faire des raids en mode furtif vers sa prochaine bêtise les moments où on a le dos tourné, a utilisé ses pattes. Devant nous. La théorie de skateboard caché sous le canapé n'est donc pas valide.