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Les filles sages vont au paradis, les autres où elles veulent
8 octobre 2013

Les choses qui sont risiblement au-dessus de mes forces...

egg

via

... mais que je fais quand même parce que c'est utile, pratique (parfois), conseillé ou malvenu de faire autrement:

- Prendre le tram en vêtements de sport. Où tu repères que c'est ma grand-mère qui m'a enseigné le sens de la distinction (que j'ai légèrement old school donc).

- Toucher le blanc d'oeuf sans me laver les mains dans la seconde. Il faut bien que je prenne sur moi, si je ne veux pas passer ma vie a faire des shortbreads (beurre-sucre-farine), ce qui est assez limitatif pour quelqu'un qui aime cuisiner. Dans la même série, il y a également: toucher le blanc d'oeuf sans me laver les mains dans la seconde et sans le comparer à du liquide séminal humain. Si je veux continuer à faire des ateliers cuisine avec ma petite cousine de 6 ans  (Diiiis, Nessaaaa, c'est quoi speeerme?). 

- Toucher du liquide séminal humain sans... enfin, vous voyez ce que je veux dire. Si je veux préserver un peu de romantisme dans l'action et ne pas m'encourir en agitant les mains au dessus de ma tête jusqu'au prochain Pouss Mousse.

- Dire pardon ou présenter mes excuses quand je n'ai pas fait exprès (de te heurter physiquement avec ma maladresse). "J'ai pas fait exprès" est la seule chose qui sort spontanément de ma bouche et contient en même temps l'idée que je ne voulais vraiment pas te faire de mal et que j'espère que tu vas bien. En d'autres termes, que la douleur s'estompe rapidement. ça me paraît largement suffisant et c'est, dans mon cas, sincèrement attentionné. Demander pardon dans ce cas précis me paraît relever de la société judéochrétienne qui prône l'autoflagellation, la culpabilisation et la contrition à outrance. J'ai vraiment du mal. Mais je le fais. Une fois sur deux. (Oui, mes parents m'ont pourtant bien élevée et je dis bonjour-merci-à vos souhaits quand quelqu'un éternue) (Oui, ce défaut donne régulièrement à à Spéculoos l'envie de me mettre des petites tapettes derrière la tête d'agacement).

- Ne pas donner des coups de genoux quand on me chatouille les pieds. Je me retiens, rapport au fait qu'après je dois demander pardon. Même si je l'ai pas fait exprès. C'est sans fin c't'histoire. 

- Plier et ranger mes vêtements et faire en sorte qu'il y en ait toujours plus dans l'armoire que partout ailleurs. Néanmoins, j'essaye, pour ne pas importuner mon camarade de chambre. Mais soit ils sont dans l'armoire, soit ils sont partout ailleurs, soit ils sont pliés. Rarement les trois à la fois. Pourtant je trouverai ça bien. 

- Empêcher à tout jamais l'utilisation des mots "Frisco" (malheureusement passé dans le langage courant alors qu'à la base, c'est une marque) et "broc". Brrrrr. Leur consonance provoque des décharges électriques de dégout dans ma tête. Je ne suis effectivement pas obligée de les utiliser: carafe et glace sur bâtonnet sont parfaitement acceptables. Malheureusement, tout le monde ne partage pas ma religion. 

- Utiliser un tube de dentifrice en poussant sur le bout et non pas sur le milieu. Je ne comprends pas l'intérêt. Il sera toujours bien temps de pousser sur le bout après. Mais tout le monde n'est pas de cet avis, dans ma salle de bain.

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Commentaires
A
Le numéro 6, c'est tout moi. Hier, j'ai du "ranger" la banquette car on aurait du une succursale de ma penderie. Et je viens d'y jeter mon sac... <br /> <br /> <br /> <br /> Chez moi, c'est carafe aussi. Mais point de poignée de porte, je dis une "clenche".
M
rhaaaa, le point 1. Tu ne peux pas savoir combien j'étais mal à l'aise dans le métro dimanche. D'ailleurs, je suis rentrée à pied. Mais même en rue j'ai du mal !<br /> <br /> <br /> <br /> Pour l'avant dernier, on dit "magnum" chez moi ;-)
Les filles sages vont au paradis, les autres où elles veulent
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