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Les filles sages vont au paradis, les autres où elles veulent
2 octobre 2013

Le bilan du mois de septembre

sept

via

 

Ce qui était sur la liste:

Adopter des stratégies anti-migraines: au début du mois, je souffrais de migraine dès le réveil, et elles s'accentuaient dès que je m'installais à mon bureau. Je me suis procurée de l'huile essentielle de menthe, j'ai fait des étirements au moins une fois par jour, gardé un verre d'eau à portée de main pour m'hydrater en continu, ouvert régulièrement la fenêtre, fait des poses en marchant et regardé régulièrement à l'horizon plutôt que mon ordinateur à 30 cm de mon nez. Le tout a grandement amélioré ma qualité de vie durant le travail mais n'a eu qu'un impact modéré (mais toujours bon à prendre) sur mes migraines. ça ne va jamais mieux que quand elles finissent par s'en aller toutes seules, sans plus d'explications qu'à leur arrivée. 

Retrouver une porte-clé et vernir mes clés: c'est fait.

Revendre/donner les livres triés: j'ai trié les livres juste avant de faire cette liste d'objectifs, je considère donc que c'est un accomplissement de ce mois-ci. Mais je n'ai pas encore été les porter dans un magasin de seconde main. 

Faire une tourte: l'objectif, fixé durant l'été indien, me paraissait culinairement anachronique. Puis l'automne s'est installé. Avec le manque de temps. Je reporte donc mon envie de faire une tourte au mois prochain.

Vendre vêtements et objets sur ebay: fait mais pour la première fois de mon expérience ebay, rien n'est parti. Un coup dans l'eau donc. Si vous connaissez un filon plus approprié pour revendre une paire de solaire Armani joliment vintage mais nickel dont je suis sûre qu'elles plairaient aux blogueuses mode, je suis preneuse. 

Customiser mon tabouret: non réalisé.

Recouvrir ma boîte de marque pages: non réalisé.

Ce qui n'était pas sur la liste:

J'ai débuté ce mois de septembre en rentrant de vacances et ça, c'est chouette. Je me suis remise en route doucement, faisant petit à petit face à l'écriture de ma thèse. Il m'a fallu du temps pour imprimer l'ensemble de mes notes prises sur les 5 dernières années. Les avoir en main a été rassurant un bref instant : c'est bon de se rendre compte que les 3/4 d'entre elles font à elle seules 700 pages, la taille d'une thèse moyenne. ça rassure sur le fait qu'on aura des choses à raconter. Ensuite j'ai pris du temps pour tout relire et prendre des notes. Et puis j'ai mis du temps à écrire les premières lignes. Pourquoi tout ce temps? Car chaque étape a demandé une lutte acharnée avec l'angoisse de l'écriture. Maintenant que je suis dedans (depuis peu et toujours cahotiquement), je me dis que c'est la première fois que je fais face à une matière qui se laisse aussi peu faire par une table des matières. C'est dense, ça se laisse difficilement modeler et j'avance millimètre par millimètre. Je m'accroche. 
Si je reste à l'écoute de mon corps (ce que je fais trop rarement), je ne peux quand même pas faire l'impasse sur de tout nouveaux maux, inconnus auparavant, qui, par leur apparition, soulignent mon taux de stress: maladie de peau et remontées acides, welcome! Je surveille ça. 
Je remarque également que le travail de rédaction est très solitaire (sans blague). Et même si ça me pèse, c'est un cercle vicieux: au moins je vois de monde, au plus j'ai de mal à me forcer à en voir. Sociabiliser devient un challenge. Surtout que j'ai l'impression que je n'ai rien à raconter en société vu mes journées. Spéculoos surveille ça, en me poussant dehors les soirs de semaine et le week-end, même quand je rechigne.

Ce mois-ci, j'ai également été à Stockholm pour le travail, où j'ai été relativement satisfaite de mon niveau d'anglais. Il comporte encore de grosses fautes mais il est suffisant pour participer à des échanges très fructueux pour tout le monde. Je suis ravie, après deux expériences de communication dans cette langue, de pouvoir ranger l'activité du côté de celles que j'aborderai dorénavant sans me couper le sommeil, l'appétit et provoquer des noeuds dans l'estomac. J'aime voir cette liste d'activité grandir alors qu'il y a encore une partie de moi qui me voit comme la petite fille apeurée par tout et par rien que j'étais. 

Le 30 septembre, après une séance d'essai, j'ai payé ma cotisation au club de badminton aussi, c'est dingue!

La fin du mois fut particulièrement éprouvante. Nous avons pleuré le décès de mon oncle. Après le choc qui insensibilise est venue s'installer la douleur. En prime, j'ai appris quelques secrets familiaux d'une horreur sans nom, dramatiquement douloureux. Douleur que j'ai ressentie dans ma chair, me faisant m'interroger à nouveau sur tout ce que mon corps (que je n'écoute pas) porte inconsciemment de cette psychogénéalogie. Je termine le mois doublement bouleversée donc.

Ce mois ci, c'était aussi: un resto où l'on sert de l'andouillette pour Spéculoos - du foot, la liesse populaire et de la bière - trier et ranger diverses choses, dont la pharmacie, au lieu de rédiger - le gros projet qui n'est pas la thèse qui se matérialise en un joli livre - peindre et plafonner dans la maison nouvellement achetée par des amis - recevoir le filleul de Spéculoos, 7 mois 2 dents, pour sa première nuit en solo - l'inauguration du nouveau bâtiment d'une institution bruxelloise avec gratin politique en plat de résistance et fontaine de chocolat en dessert, pour soutenir une amie qui y travaille dur - rencontrer les lillois que deux copines célibataire ont ramené de vacances  - un aller-retour à Paris sans rien voir de Paris pour l'anniversaire du frère de Spéculoos - se refaire du thé et des tisanes en regardant le ciel gris par la fenêtre, mais profiter encore de quelques apéros en terrasse certains soirs - éviter l'université - etc...

Le bilan:

On garde le cap!

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Commentaires
N
Merci. J'ai mis du temps à répondre parce qu'en fait... j'ai été très touchée par ton commentaire (alors que l'effet sur la rapidité de la réponse devrait être inverse ^^). La question en ouverture m'a réconfortée et ce même si la réponse est "oui et non": à l'échelle de la route qu'il me reste à faire pour les prochains mois, chaque grande avancée est en fait un pas de fourmi. Mais une grande avancée. Mais un pas de fourmi. Et ainsi de suite ;)<br /> <br /> Je serais ravie d'entendre tes propositions de sortie :)
M
Tu te rends compte d'à quel point tu avances ? Je suis admirative, et aussi de ta capacité à analyser ton évolution, quel qu'en soit le sens. Voilà, c'est dit.<br /> <br /> Maintenant, question sorties, je peux te faire quelques propositions ;-)
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