In tarte al djote we trust
photo issue du blog de "toutaubeurre"
Hier, nous avons mangé une "tarte al djote".
Loin de moi l'idée d'ouvrir une rubrique "folklore et cuisine" sur ce blog. C'est juste que la "tarte al djote", c'est le petit plaisir gustatif qui sent bon la Belgique pour Spéculoos (qui adorerait faire partie de la Confrérîye dèl Târte al Djote), mais un plaisir toujours un peu inaccessible. La spécialité vient de Nivelles et est l'objet d'une production à l'échelle très très locale. Elle est introuvable à Bruxelles ou presque (au marché de Noël, par exemple). Nous n'avons pas de voiture et même si nous en avions une, je ne pense pas que le but serait de parcourir le pays pour manger des choses rares (quoique...).
Bref, la "tarte al djote", c'est lointain, exotique et précieux quand on en a une sous la main.
Sauf que depuis quelques temps, une amie fraîchement devenue avocate fait parfois (rarement mais parfois) quelques déplacements professionnels à Nivelles. Une fois tous les quelques mois, elle ramène une "tarte al djote", protégée par un emballage plastique lui-même délicatement emballé dans du papier par un-e boulanger-ère qui ne connaît (peut-être) pas sa chance.
Elle rapporte la précieuse à Bruxelles et on se réunit pour la manger.
Je ne raffole de la "tarte al djote". C'est très très bon mais je trouve que ça sent -durablement- mauvais. Je ne goute pas la différence entre la partie verte et la partie jaune. Parfois, ça colle aux dents*.
Mais toute cette petite organisation amicalo-culinaire me ravit au plus haut point.
* non, "c'est gras" ne fait pas partie de mes arguments pour ne pas aimer la "tarte al djote". Si j'avais peur du gras, ça ferait longtemps que j'aurais désavoué le spaghetti carbonara de ma maman. Or, ce n'est pas le cas. Je le pratique encore régulièrement.