Le bilan de janvier
Magnifique photographie empruntée ici
Ce qui était sur la liste:
* Commander mon premier panier bio: c’est fait. Par contre, pour ce qui est de le réceptionner, c’est aujourd’hui. Je vous tiens au courant de l’expérience.
* Finir le roman de Joyce Carol Oates (« Je vous emmène ») : c’est fait. J’ai même terminé un deuxième roman, ce qui ne m’était plus arrivé depuis longtemps. C’est essentiellement grâce aux trajets en tram vers mon lieu de travail du mois de janvier. En réalité, je me sens très rarement disponible pour lire quand je ne suis pas en vacances. Après mon travail, mes yeux et ma tête sont fatigués et ma capacité de concentration épuisée. Je ressens souvent la frustration de ne plus pouvoir les utiliser. Et aller savoir pourquoi, je n’aime pas trop lire avant de m’endormir. Je sais que Miss Sunalee est en plein challenge Joyce Carol Oates mais nous ne sommes pas synchro sur celui-là… Que faire, un compte rendu ou non ?
* Trouver une solution rangement hygiénique et pratique pour les ustensiles sans tiroir de la cuisine : en cours. La solution parfaite n’est pas livrable en Belgique. Le temps d’en avoir confirmation, je n’ai que la moitié du matériel.
* Concrétiser mon projet de broche : c’est fait.
* Avec le reste du matériel, concrétiser le projet de gants : c’est fait.
* Changer d’ordinateur : nul, nope, zéro pointé. Avoir un tout nouveau Mac à disposition depuis près de 3 mois et le laisser dans sa boîte, c’est une telle irrévérence à une marque emblématique de la technologie et de la société de consommation que s’en est complètement rock & roll, non ? (non ?)
* Mettre à jour mes vaccins : en cours. Un rendez-vous pour déterminer les vaccins qu’il me manque, puis un passage à la pharmacie (pour y laisser un bras) (les vaccins non obligatoires sont chers et non remboursés), ça c’est fait. Les précieux liquides sont dans mon frigo dans l’attente du rendez-vous chez mon médecin.
Ce qui n’était pas sur la liste :
Professionnellement, je suis contente du mois de janvier. J’y ai casé presque toute entière une grosse tâche de recherche. Il me manque un ou deux jours pour m’en débarrasser complètement. Je ne suis pas mécontente, bien que toujours aussi stressée par les délais. Premièrement, parce que cela reflète un très gros changement d’état psychologique par rapport à la thèse et c’est très positif. Deuxièmement parce qu’à côté de cette tâche, j’ai corrigé plusieurs centaines de copies et je suis presque venue à bout de la liste « des choses à faire qui ne sont pas la thèse » que je n’avais pu épuiser fin décembre alors que Spéculoos m’avait sommée de prendre des vacances (il a eu raison).
Ce mois de janvier, c’était aussi un resto en amoureux, un repas entre (beaucoup d’) amis à l’appartement, deux galettes des rois faites maison, une soirée « The Voice » avec des potes, beaucoup de Tru Blood, des soldes rondement menées (dans le sens où tout ce qui a été acheté a été instantanément porté et déjà reporté d’ailleurs) et un bon rythme sur le blog (activité à part entière qui nécessite elle aussi de bien gérer son temps et sa flemme, l’air de rien).
Le bilan :
Avec deux week-ends confisqués, l’un par la maison de mes parents, l’autre par les corrections, je suis pas mal contente du résultat. J’ai évité le craquage nerveux qui aurait pu être provoqué par la maison-ogre parentale. Soit ça m’a fait moins d’effet que je ne le craignais, soit j’ai appris à prendre soin de moi dans ces périodes de « convalescence » psychologique. Malgré cela, je finis ce mois de janvier un peu fatiguée par un marathon de corrections couplé à un rhume mais je ne vois rien là-dedans que j’aurais pu éviter. Et surtout, la fatigue ne vient pas de la liste des objectifs mensuels. Si ça avait été le cas, je n’enchaînerais pas pour le mois de février.
Le délai d’un mois est parfait pour la réalisation d’objectifs. Je me suis bottée le cul vers le milieu du mois en me disant que je n’y arriverais jamais et en fait, deux semaines, c’est pas mal long quand on les occupe sérieusement. J’ai pensé un moment réduire le nombre d’objectifs sur la liste avant de me rendre compte que même non réalisés, ils avaient presque tous été au moins impulsés… Peut-être faudrait-il seulement diviser les tâches en plusieurs étapes ?
Je retiens de ce mois l’impression d’avoir réintégré le temps qui s’écoule, processus personnel en cours à plusieurs niveaux tant concrets que spirituels depuis peu. Je remarque aussi que j’ai peu d’activités culturelles (expo, musée, ciné, théâtre,…), du moins à l’échelle d’un mois. Je ne sais pas encore si je souhaite y remédier tout de suite ou non car, pour le coup, je pense que ça va me fatiguer un peu.
On s’en reparle dès que j’ai chassé ces vilains microbes et retrouvé toute ma fougue !
Et vous, ce mois de janvier, c’était comment ?