Petits travers et grandes envolées
- Parce que parfois, j'ai l'impression que vous pourriez avoir l'impression que j'en fais un peu trop -
En vérité, je ne passe pas ma vie à chanter du Disney dans le métro ni à m'émerveiller du monde 24/24.
Pour tout dire, ces derniers temps, j'ai même eu des pulsions criminelles envers une distributrice de film, le type qui ne me dit jamais bonjour à la bibliothèque alors qu'il me connaît, ma mère et la dame devant moi au supermarché qui a préféré répondre au téléphone plutôt que de dégager ses courses. J'ai eu envie d'écraser sa tête dans son ravier de fraises (qu'étaient même pas encore exactement de saison d'ailleurs).
J'ai au moins trois articles revendicatifs féministes de gauche en attente parce que quand je m'énerve, j'ai toujours quelque chose à ajouter et ça n'en fini pas. Du coup, ils sont presque périmés.
Le week-end dernier, j'ai abandonné Spéculoos avec son frère et sa belle-soeur pour aller boire des coups avec des potes. Juste pour pouvoir faire un break "vipère langue de pute" (VLDP ®) à propos de la famille.
Cette semaine, j'ai senti à plusieurs reprises mon futur ulcère grandir et je n'ai pas du tout relativisé (comprendre, j'en ai voulu au monde entier) l'infection urinaire qui m'est tombée dessus.
Bref, je suis loin de la guimauve ni un maître zen. Mais ça ne se voit pas tout le temps. Pourtant, je n'ai pas pour but de dorer mon image virtuelle et d'entretenir un blog 'rose-bonbon-cucul-la-praline qui aime tout le monde' et en deviendrait aussi lisse qu'une page de pub.
Disons plutôt qu'à côté de tout mes défauts et emportements, j'ai aussi cette tendance à observer tout ce qui se passe autour de moi et à réfléchir en continu sur tout et n'importe quoi. Et si tous les autres aspects de mon caractère trouvent leur place assez naturellement dans la vie courante, ceux qui consistent à développer un fait insignifiant en plus de 10 lignes, beaucoup moins... (à moins d'arrêter le temps et de prendre mes amis en otage)
Alors je viens les mettre ici :)
(Je sais pas vous, mais moi, j'ai envie de guimauve maintenant)