19 juillet 2011
La chance, cette angoisse
On pourrait énoncer que toute journée sans recevoir de merde de pigeon sur la tête, dans une ville fort fréquentée par ces colombidés, est a priori une bonne journée.
Quand le hasard veut que le pigeon défèque à 15 cm de ta tête et que son caca vient s'écraser à l'endroit du trottoir où tu te serais trouvée 2 secondes plus tard, toi qui rentrais d'un pas déterminé chez toi, t'as un peu l'impression que la providence/jésus/la grande roue de la vie veut te montrer à quel point tu passes une bonne journée. Et ça fout grave la pression. De se sentir obligée de passer une bonne journée. Une fois qu'on en a pris conscience.
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