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Les filles sages vont au paradis, les autres où elles veulent
2 novembre 2010

Le double moment glamour

 

Chers rares et fin(e)s lecteurs et lecteuses, mes bien plates excuses, je bosse et je dors trop sauf hier où j'ai fini ma soirée cinéma à 9h du matin par une manifestation devant le Mac do, scandant en coeur avec d'autres bourrés "Je veux des chicken mac nuggets - Je veux des chicken mac nuggets". Ce qui veux dire qu'il faut que je dorme à nouveau beaucoup, et ensuite que je me remette à bosser comme une malade parce que j'aurais trop dormi. 


C'est-à-dire qu'avec les amis on avait été voir "les petits mouchoirs" et depuis qu'on est parti au Canada tous ensemble, on est encore en thérapie, ce qui rallonge nos soirées d'environ 5h. Aussi, culinairement parlant, on essaye de se sevrer de la bouffe américaine qui accompagne tout bon Road Trip. Mais on a pas réussi, à 9h05, on petit-déjeunait un bagel. 


Mais ce n'est pas ça que je voulais raconter, en vrai. D'ailleurs, tu chercherais un rapport avec le titre que tu n'en aurais pas encore trouvé.


Je voulais annoncer que j'ai d'ores et déjà décerné le prix du moment glamour de ma vie personnelle 2010 alors que l'année n'est pas encore terminée. 


Tout à c ommencé lorsque j'ai dit autour de moi que j'allais prendre l'avion pendant 8h. Outre le xanax, des âmes bien intentionnées (ma belle mère) m'ont conseillé des bas de contention (alors que le xanax m'avait été conseillé par ma promotrice de thèse, c'est dire si elle commence à bien me cerner). L'idée a fait son chemin et, peut-être pour la même raison qui m'a fait acheter cette paire de lunettes - parce que j'avais besoin d'objets transitionnels - je me suis résolue à en acquérir.

Excuse moi du peu, mais dans mon monde, le fait d'acheter des bas de contention dans le but de les porter vraiment constitue une entorse grave à mon règlement de vie intérieur basé sur un principe simple, pilier de ma réussite flamboyante, j'ai nommé: la clââââsse. Je me sentais déjà soooooooo glamourous. L'histoire aurait pu s'arrêter là, mais en fait non.


La veille du départ, alors que ça faisait déjà deux semaines que je préparais ma valise (parce que j'ai besoin d'objets transitionnels), je voulais profiter de mes dernières emplettes - l'achat de laxatifs et un envoi tardif de courrier méga important aux impôts - pour entrer dans une pharmacie ou n'importe quel autre "beauty and care shop", me servir subrepticement dans le rayon adéquat et passer avec vélocité à la caisse, plus vite que l'éclair, emballé c'est pesé. 

ça n'a pas très bien fonctionné. J'en ai fait beaucoup, des pharmacies et "beauty and care shop". Et dans TOUTES et TOUS, les bas de contention sont CACHES. Tu ne PEUX pas trouver le rayon toute seule. Si bien qu'au bout d'une demi-heure, tous les pharmacien(ne)s et les vendeurs(euses) de Bruxelles Centre étaient au courant que j'en cherchais. Car, oui, en plus et en effet, plus une paire de bas à ma taille dans le coin, ce qui m'a fait changer de crémerie un certain nombre de fois.


Je me suis donc rendue dans une maison spécialisée, une bandagisterie ça s'appelle. Dans laquelle j'ai découvert que le bas de contention était quand même un petit peu classe, parce qu'il se choisit sur mesure (c'est pas un critère ça? l'autre est qu'il coûte une blinde, mais un sac GUESS aussi, donc ça compte pas). Et que le bas de contention, c'est la technologie. Parce que quand tu en achètes tu dois participer à une séance d'exercice collective de deux personnes, toi et le vendeur, pour apprendre à l'enfiler (le bas, pas le vendeur) de façon a optimiser ses propriétés circulatoires (au bas, pas au vendeur).

Si tu me suis depuis un petit temps tu sais sûrement déjà que je suis classe et féministe et donc parfois poilue (je cliche à mort, mais c'est pas grave). Surtout quand je suis débordée. 

Oui, donc voilà quoi...y'a eu comme un petit malaise.

Je pense que j'ai largement déçu le vendeur dont la moyenne d'âge de la clientèle doit habituellement tourner aux alentour de 75 ans et demi lorsque je me suis dévêtue pour qu'il m'enroule le mollet de son mètre ruban. Et encore plus lorsqu'il a du remonter délicatement le bas au dessus de ma cheville pour m'expliquer comment ça fonctionnait. 


On y va, je le dis, n'ayons pas peur des mots: j'ai été m'acheter des bas de contention sans m'être épilée au préalable.

Je pense que ça mérite amplement le prix du moment glamour de l'année, même si je suis un petit peu en avance.

 

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Commentaires
B
excellent! Puisqu'on est entre nous, j'avoue également ma faute : je me suis retrouvée aux urgences pour un pied amoché, avec pour docteur celui qui aurait pu être mon futur mari...jusqu'à ce que je réalise que j'avais été distraite de l'épilation !:)
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