Milite, pendant que ça pousse!
Aujourd'hui, j'ai été à la piscine avec des PWALS. Et la sensation en dedans du "je vous emmerde" guilleret.
Autant mes co-pisciniers sont dans le droit d'attendre que je sois propre, rapport à l'hygiène tout ça, autant je trouve qu'ils sont moins dans le droit de juger de la finesse de mon épilation, rapport au fait que la femme n'est qu'un corps socialement normé qui se définit par le regard extérieur et non un individu (qui a des PWALS) et que ça commence à me saouler.
J'enlève mes poils pour mon amoureux, du fait que quand même je suis le produit de ma culture qui aime le lisse (j'ai pas dis que j'en avais fini des contradictions, j'ai dit que j'y travaille, et puis j'ai pas d'avis bien précis sur le bien fondé du poil en lui-même), pas pour le monde entier qui trouve légitime de faire de moi un produit manufacturé parce que j'ai un vagin.
Et bien ça fait du bien.
(dis la fille qui hésite quand même à rajouter, pour ne choquer personne, que ce n'était pas la forêt vierge non plus... Aaalala, c'est pas gagné...)