Délectable sensation que d’être ennemi. Bien

Délectable sensation que d’être ennemi. Bien souvent catégorisée telle avant d’ennemer…mais détestée je déteste avec délectation, anthropophage que je suis. S’enivrer les sens à représenter ce que tu débectes, aussi puissant que de séduire, de plaire…déplaire, ma jouissance ne fait qu’un bond. Et tes yeux avides je les aime, ils font de moi l’objet de convoitise de tes inconduites refoulées…elles grouillent, remontent excitées, d’enfin se matérialiser. Je suis le sentiment qui fait de toi un monstre, le transfert. De tes capacités de haine jusqu’à moi…je suis le pouvoir, la force obscure…La supériorité sur ta jolie éducation judéo-chrétienne et ton objectivité chancelante. Par tes grossières caricatures, tu m’offres sans bonus de mauvaise conscience d’être tous mes travers que je goutte habituellement honteusement, anthropophage que je reste. Tu stigmatises et mon plaisir sadique…Je suis toutes mes diableries exacerbées par ta fantasmagorique jalousie. Je suis ton besoin de justifier ta haine et de construire les raisons de ton amoralité.

Je suis la catharsis. Le vice et la purification.

Etourdissante poussée d’enfer que ta primitive poussée d’acné, quand tes crises ressemblent à s’y méprendre aux colères d’une stupide adolescente contrariée…